Episode #31 : "Don Quichotte de l'espace"

Et on continue avec la critique de l'épisode #31 !

Scénario : 3.5/5
On peut couper l'épisode en deux parties : la première est à vocation assez humoristique, avec le retour du Béliorak (Boss Borot pour les puristes dont je fais partie) et les pitreries de Rigel tandis que la seconde est nettement plus sombre avec le combat proprement dit entre Actarus et le golgoth #31 (qui semble, curieusement, être piloté par des soldats de Véga). La transition entre les deux parties est assurée par deux majestueux "coups de bol" : Rigel qui parvient à détruire une navette de Véga avec une mitraillette (il faudra qu'on m'explique comment il a fait) et le Béliorak qui, en voulant échapper aux missiles tirés par le golgoth, retombe sur ce dernier, ce qui a pour effet de l'envoyer s'écraser dans une vallée rocheuse.

Intérêt : 3.5/5
A l'exception du retour de Béliorak et de sa toute nouvelle soucoupe porteuse (de qui notre ami Bélier s'est-il inspiré pour pondre une invention pareille ?), le principal intérêt de l'épisode repose sur l'incapacité d'Actarus à se défendre lui-même contre le golgoth. C'est en effet une intervention du Béliorak qui lui permet d'échapper à la mort. Cette séquence n'est pas sans rappeler les épisodes #2 "Le prince d'un autre monde" (intervention de l'OVT d'Alcor pour empêcher Goldorak de s'écaser) et l'épisode #11 "Le jour où le soleil s'arrêta" (toujours une intervention de l'OVT pour transmettre à Goldorak l'énergie dont il a besoin pour fonctionner durant l'éclipse de soleil). La musique, inquiètante, joue parfaitement son rôle et accentue le côté dramatique de cette séquence. Cet épisode marque également la dernière apparition de Banta dans la série.

Graphisme : 3.5/5
Un bon épisode, légèrement au-dessus de la moyenne de la série.

La bestiole du jour : 4/5
La note peut paraître élevée pour ce golgoth #31, dans la mesure où il est loin d'être le plus impressionnant de la série. Esthétiquement parlant, il est pourtant assez réussi : les couleurs (bleu et rose) sont bien choisies et la tête de l'engin, qui s'apparente à un oiseau (si on y ajoute les deux pattes immobilisant les planitronks de Goldorak, ça le fait vraiment) procure un sentiment de terreur qui colle bien avec la deuxième partie de l'épisode. D'un point de vue purement subjectif, de toutes les bestioles vues dans la série, celui-ci est l'un de ceux qui m'a le plus marqué.

Et vous, vous en pensez quoi ?

un episode plutot moyen petite remarque a propos du golgoth (pilote) c'est le premier et le seul qui transporte des navettes

Entièrement d'accord avec toi sur ce point, Anterak08.

Le golgoth, qui a directement pris son envol du Camp de la Lune noire (pas de soucoupe amirale disponible), est effectivement piloté et transporte quatre navettes de type "Mark I" qui sont également pilotées. C'est le seul appareil qui remplit cette fonction.

Il est intéressant de constater, au moment du départ, que les trois "branches" du mât d'arrimage du Camp de la Lune noire comportent trois répliques de la soucoupe amirale d'Hydargos (décédé dans l'épisode #27 "Vaincre ou Périr"), chose qu'on ne voit pas dans les autres épisodes. Vue d'artiste ou problème de cohérence ? La question est posée ...

Ce n'est pas mon épisode préféré mais il a le mérite de sortir du schéma traditionnel des épisodes de la série et c'est un des seules a nous faire rire du début à la fin. J'ai bien aimé le coup de carabine de Riguel fatal à une navette, peut-être cette dernière devait être défectueuse !! Et la réaction des forces de Véga face au Béliorak qu'il considère comme dangereux ! Petit détail : l'amitié d'Alcor et Bélier est bien ressenti dans cet épisode, d'ailleurs Alcor a du mal à cacher ses émotions et use de son excuse favorite "la poussière dans l'oeil". Un autre petit détail étonnant : Mais qu'attend Goldorak pour passer à l'attaque ? On le voit "courir après la navette pendant un certain temps, sans même essayer de leur "botter un peu les fesses" !! J'ai trouvé ce comportement étrange de la part d'Actarus !!

Merci pour ces jolies images, Duke Fleed !

super les images merci

Merci pour les commentaires qui précèdent et que je partage. Je mets ici ce que Francorak a fait paraître le 5 mai dernier pour rendre hommage à la Fête des Enfants japonais qui va de pair avec cet épisode. Images et leurs légendes sur Facebook.

"JOYEUSE FÊTE DES ENFANTS japonais, avec l'épisode 31 (43 ans le 02 mai) et les amis de Kôji / Alcor (Boss, Nuke, Mucha et leur incontournable Boss Borot)
Introduits dans #14, ils reviennent pour, à nouveau, une fête traditionnelle japonaise, ici de Printemps : 子供の日 / Kodomo no hi / La journée des enfants - en particulier des garçons -. Elle a lieu le 5 mai. Ce jour-là flottent partout dans le ciel les fameuses carpes en papier multicolores, les 鯉のぼり / Koi no bori / bannières en forme de Carpe : https://www.vivrelejapon.com/…/kodomo-no-hi-fete-enfant-koi…

Elle vient à point pour atténuer l'émotion née de l'épisode précédent et célébrer l'amitié masculine, représentée par ce qui unit Boss / Bélier et Kôji / Alcor ; amitié que Daisuke / Actarus semblait envier dans #14.

Les 3 compères reviennent en force, avec ce que l'ennemi prend pour... Un nouveau Grendizer / Goldorak, étant donnée la nouveauté du jour : un spazer flambant neuf pour un Boss Borot / Béliorak "amélioré"! Boss compte le prêter à son ami pour lui remonter le moral : Kôji est en effet bien triste depuis la perte de son deuxième OVT (dans #30). Pour les amis de Kôji, ce dernier reste leur Sauveur bien aimé.

Ce sera donc ici la fête pour tous les garçons, à travers un combat évidemment cocasse, introduit par une prestation mémorable de Danbei / Rigel. Duke / Actarus fera le travail seul - ce sera sa fête d'une autre manière - même si les compères lui seront d'une aide certaine de par leur "maladresse bien placée" (puisque motivée par des sentiments positifs). Il les en remerciera sincèrement d'ailleurs.

Le Boss Spazer ayant été à l'origine des ennuis du jour, comme seul le téléspectateur le sait, il finit à la poubelle, sans que cela n'entame le moral de son pilote : pour Boss, ce n'est qu'un détail - il en reconstruira un autre -, l'essentiel est ailleurs. Cela témoigne d'un certain degré de sagesse chez ce personnage aussi volontaire et généreux que Danbei, mais d'apparence plus "moderne" que ce dernier.

Cette fête est aussi le point final de la prestation de Banta, à nouveau mis en contraste avec Boss et qu'on ne verra plus ensuite. Il participe pour la première (et la dernière fois) à un combat, aux premières loges... pour disparaître ensuite dans les limbes de l'oubli !

L'amitié de Boss peut enfin fleurir pleinement, dans le ciel (titre japonais de l'épisode). En cadeau d'anniversaire : 2 reconstitutions de travelling (1 vertical + 1 horizontal) pour des vues inédites (NB : copyright Tôei Animation / Dynamic Planning & Dynamic Pro).