Episode #28 : "Les nouveaux maîtres des ténèbres"

Scenario : 5/5 Episode intéressant car on voit pour la première fois horos. Cet épisode montre un aperçu de la medecine véghienne (un des rares épisodes qui le fait). L'entrée d'horos dans le poste de commandement est longtemps filmée. Minos a l'air impressionné. Il nous montre aussi que horos prends le commandement des opérations, minos n'est plus le seul qui commande comme avant. Côté terrien, c'est le seul épisode qui montre le caractère ancestral et traditionnel de rigel.
Graphisme : 5/5 à cause des lucioles, d'horos notamment
histoire : 4/5
Méchant : 5/5 (horos est un personnage complexe qui détonne (par son oeil électronique entres autres)

le personnage d'horos est très bien fait. Même Minos est impressionné. Le zoom qu'on fait sur lui quand il rentre dans la salle de commandement donne comme indication que ce personnage va compter et va rester dans l'histoire.
Au niveau de l'histoire en elle-même, on en apprend un peu plus sur Rigel, sur ces ancètres, culte très japonais.

un superbe épisode avec l'arriver d'un génie comme horos sont arriver impressionnante nous fait tout de suite comprendre que c'est un personnage redoutable
sur qu il faudrait conter impressionnant aussi le golgoth les petits humanoïdes d'akhereb forme assembler un engin colossale qui surpasse goldorak en stature
et certainement aussi en puissance si actarus n'avait pas trouver leur point faible

un tres bonne episode que j'ai beaucoup apprecie

J'ai aussi bien aimé cette épisode. Si je devais le noter, je lui mettrai 5/5, car en plus d'être très dessiné, l'histoire sort du schéma habituel (Golgoth n°x/combat). Ici, une bonne partie de l'épisode est centrée sur les coutumes japonaises. Quant au combat pour une fois, il ne se fait pas contre un robot du même acabit que Goldorak, c'est beaucoup plus subtile.

Cet épisode laisse entrevoir plusieurs choses pour la suite avec Minas. Elle dit qu'il aille au diable à la fin de son entrevue avec vega. Minas est une rebelle qui attend son heure. C'est un des rares épisodes (sinon le seul) qui montre un véga non pas guerrier mais médecin avec la reconstitution du visage de minos. Cela aussi est intéressant.

Je tiens à remercier Aphélie pour nous avoir fait part de ses impressions concernant cet épisode assez particulier qui introduit le personnage d'Horos. Je vous fais part ci-après de ma vision des choses.

Scénario : 4/5
Un épisode qu'on peut séparer en trois parties : la première (qui fait immédiatement suite à l'épisode #27 "Vaincre ou périr" avec la "résurrection" de Minos et surtout de Minas) introduit le commandant Horos, qui contrairement à feu Hydargos n'est pas le subalterne de Minos mais son égal. Très vite, il se distingue par son sens de la stratégie : comme il le dit lui-même, "une bonne guerre ne se gagne pas uniquement par les armes". La deuxième partie fait la part belle à Rigel qui dévoile quelques informations intéressantes quant à son passé familial. Sa "lutte" contre les humanoïdes envoyés par Horos est assez ... particulière. La dernière partie concerne enfin le combat entre ces derniers et Goldorak. Il est à noter qu'ils peuvent s'assembler pour former un golgoth très semblable à ceux qu'a l'habitude de combattre Actarus. Son issue, prévisible, reste cependant très (trop ?) rapide à mon goût.

Intérêt : 5/5
Difficile de ne pas mettre l'intérêt maximal sur cet épisode puisqu'on voit la version "relookée" de Minas et la première apparition d'Horos. Il est à noter qu'il est ici appelé "commandant" et non pas "général" comme on pourra le constater dans les épisodes suivants. Contrairement à Minos et Hydargos qui ne jurent que par la puissance militaire dont ils disposent, Horos sait fait preuve de stratégie : pour lui, une guerre ne se gagne pas seulement par les armes. Il faut, selon lui, "investir le camp ennemi et y installer des bases de départ", idées qu'il mettra en pratique dans la troisième partie de la série. Le fait que Horos ait une vision des choses différentes de Minos est intéressant dans la mesure où ils se complètent relativement bien. Hormis les notes d'humour glissées par Rigel (quel combattant quand même), on notera également le petit rôle d'Alcor, occupé à construire le premier moteur de son futur OVT (en VO, le "JFO" / "Jet Flying Object"), appareil que nous aurons l'occasion de découvrir dans l'épisode #30 "la pierre de foudre".

Graphisme : 3.5/5
En dépit de quelques plans pas très réussis, c'est un bon épisode, légèrement au-dessus de la moyenne de la série.

La bestiole du jour : 4/5
Je ne reviendrai pas sur Horos puisque nous aurons l'occasion de revenir prochainement sur sa personnalité (qui veut ouvrir un sujet sur lui ?), mais plutôt sur les Humanoïdes mis en avant dans l'épisode. Comme le dit Horos, ce ne sont pas des robots (même s'ils en ont quand même l'apparence), mais bien des êtres vivants "comme il en existe encore dans les régions australes d'Akérèbe". De par leur taille, ils sont donc à même de se glisser n'importe où ... mais aussi de s'assembler pour former un robot armé capable de lutter contre Goldorak. Horos a sans doute fait une erreur stratégique en demandant aux humanoïdes de s'assembler. Quelques attaques similaires à celles employées au début de combat auraient sans doute suffi pour vaincre Actarus. Mais bon, ça n'est que mon avis !

Il est sûr que c'est au moment où les humanoides se sont rassemblés qu'ils ont été les moins forts.
Le combat a été un peu court mais l'épisode s'est plutôt centré sur l'arrivée d'horos, la transformation de minas et rigel (qui dans son armure était très touchant , l'armure ne servait édidemment a rien contre ce genre d'ennemi mais son acharnement à les combattre était beau à voir et risible aussi, il a affronté la mort avec un certain courage même s'il s'est évanoui...).
Le combat n'étais pas le plus important dans cet épisode d'où le fait qu'il ait été court.

http://lesdecouvertesdeflo.wordpress.com/goldorak/textes-des-episodes/episode-28-texte-vf-vostfr/

On apprend plusieurs choses sur les Riguel

La maman de V et M est enterrée dans le village natal de Riguel

Riguel s'appelle : Dannohyôe Makiba et il vient d'une illustre famille de Samourai

Aujourd'hui on fête les 43 ans de cet épisode au Japon (enfin… on le fête en France, sur la page facebook de Francorak ! Petit partage de point de vue personnel ici :

J'aime aussi beaucoup cet épisode, de même valeur pour moi que le précédent.
Petit hic toutefois en matière scénaristique : l'histoire du médaillon montré lorsqu'Actarus évoque qu'il sera contacté si quelque chose cloche en son absence. Ca ne tient pour moi pas la route car 1) Si on doit le contacter, autant qu'il ait ici son bracelet de contact (qu'il n'emporte pas) et 2) Rien n'indique dans la série que son médaillon sert de dispositif de contact, ou alors j'ai loupé quelque chose.
Alors oui pour les besoins du scénario Actarus n'a pas de moyen de contact avec le Centre mais c'est très bancal pour le coup, surtout qu'il part en vadrouille.

J'aime particulièrement l'accident de Jeep, parce qu'il montre qu'un accident peut être chanceux, c'est un fait ici comme dans d'autres situations de la vie courante. Que l'accident soit physique ou/et psychique. Sans cet accident de Jeep, Actarus est mort, c'est quasi-certain car l'ennemi le rattrape a priori facilement.

J'aime aussi particulièrement l'ambiance créée pour l'épisode (nocturne, temps pluvieux, village quasi-abandonné...). Elle change de pas mal d'épisodes, c'est à la fois intimiste, "anxiogène" quand les "lucioles" envahissent les lieux, que tout est rendu glissant…

J'aime aussi le discours de Rigel sur l'exode rural car j'y suis sensible. Il est intimement lié à la question du devenir de la spiritualité (je distingue cela de "religion") qui fondait une bonne partie de la force des Samourais et Bushis à l'époque où ils étaient chargés de faire régner la paix et l'ordre. Cette question reste d'actualité d'ailleurs.

Et enfin la démonstration de la volonté sans limite d'Actarus, je la trouve très finement présentée et menée. Dans des conditions difficiles, il remonte une pente raide au sens propre (on devine qu'il a eu à le faire au sens figuré avant et qu'on peut faire facilement le parallèle avec tout un chacun), il ne remonte pas facilement (ce serait trop facile et la vie n'est pas faite de facilités), il dépasse son épuisement et sa souffrance (en plus il est en chaussettes !) dans un contexte de vulnérabilité totale (pas de Goldorak ici avant la fin de l'épisode).

J'aime cette façon de montrer qu'il ne s'agit pas d'un Superman "version japonaise". On a beau comparer son histoire à celle de Superman, rien à voir, pour moi. Les différences sont fondamentales à mon avis et si vous voulez en parler ici, tant mieux !

En parlant de superman justement, je me suis toujours demandé pourquoi actarus escalade la paroi au lieu de sauter, est ce du aux effets de son accident, se méfie t il des lucioles ?

Sinon personnellement j'aime moins cet épisode que le précédent même si je reconnais toutefois son importance !

Gurendaizä a écrit:

En parlant de superman justement, je me suis toujours demandé pourquoi actarus escalade la paroi au lieu de sauter, est ce du aux effets de son accident,  se méfie t il des lucioles ?

Je pense qu'il aurait bien aimé sauter vu l'urgence… Mais sauter en prenant appui sur quoi exactement ? Je crois aussi qu'il a pris un bon gadin et (surtout) que cette scène est (encore) une forme de parabole : elle utilise un événement "banal" pour illustrer un enseignement

On ne le voit pas non plus courir "comme le vent". Par contre on voit bien qu'il est épuisé et amoindri par son accident et sa course.

Tu le compares volontiers à Superman ?

Citation :

Tu le compares volontiers à Superman ?

Oh non pas vraiment !

Certes il vient aussi d'une lointaine planète, a une double identité, et protège la Terre, mais après...

Gurendaizä a écrit:

Certes il vient aussi d'une lointaine planète, a une double identité, et protège la Terre, mais après...  

Il est arrivé sur Terre dans des conditions différentes de Superman et avec une MEMOIRE d'un massacre que n'a pas Superman.
Il faudrait que je revoie Superman (dont je ne garde pas un souvenir particulièrement vivant donc je n'ai pas envie) mais j'ai vu Man of Steel, bien fichu de mon point de vue mais débordant de choses superflues, "fan service" et d'un passé que l'enfant Kal-El n'a pas vécu car il était nouveau né. Et la psychologie du personnage est autre il me semble aussi, outre qu'il est impossible de s'identifier à un type pareil alors qu'il est possible de le faire avec Actarus qui relève plus de l'Allégorie (il est comparé à une Etoile dans une chanson) que du superhéros de divertissement de masse...

Les flashback de Goldorak qui dévoilent progressivement le passé d'Actarus sont à mes yeux bien plus intéressants et laissent l'imagination travailler, ce que ne font pas les productions US qui offrent tout sur un plateau (hormis peut-être des détails techniques), souvent dégoulinant de crème et de sucre, si vous voyez ce que je veux dire...

Si je devais utiliser une allégorie ce serait celle-là : la pâtisserie.

- Grendizer est un délicieux Mochi : sa pâte est naturelle et digeste, non cancérogène, simple (farine de riz et eau avec un peu de sucre). Il y a une autre douceur cachée au cœur qu'on ne découvre qu'en dégustant : une pâte légèrement sucrée elle aussi, toujours faite d'ingrédients naturels et simples (pâtes de graines ou fruits, juteux ou secs…).
Pâte très peu cuite, qui conserve ses minéraux utiles au corps (si pas qq vitamines utiles aussi).
On roule cette pâtisserie dans les mains pour la modeler avant de la déguster avec un thé. Elle a une forme ronde qui évoque elle aussi la douceur, rappelle la pâte à modeler de l'enfance...
Pas de fioritures d'enrobage, juste un peu de fécule de maïs pour ne pas avoir les mains qui collent.
Pas de démarche commerciale agressive pour les vendre partout. Donc ça n'atteint pas les masses, juste des gens qui sont bien accordés à ces principes de simplicité et de saveur et qui savent que c'est là qu'ils auront un plaisir profond.

- Les superproductions US sur les superhéros : tout le contraire (j'ai la flemme de détailler!).
Les masses en raffolent, donc. Pas besoin d'avoir du goût pour les "apprécier", elles sont faites pour gaver et faire consommer plein de soda pour que ça passe mieux. Et faire croire qu'on s'est régalé et que 40, 50, 60 ans après on en gardera un bon souvenir. Faire croire que… Donner l'illusion…

Je caricature et ce n'est que mon point de vue, je ne juge pas ceux qui disent apprécier les pâtisseries industrielles vides de tout ce qui importe, remplies d'air, de sucre raffiné et graisse de palme… Ils croient apprécier.


Je suppose que Superman a d'abord été autre chose que ce que nous en avons retenu mais on ne le sais pas ou plus.

Pour revenir à l'épisode, son titre VO est :

闇夜に響く悪魔のベル, que je traduis par "La Cloche du Diable bourdonne dans la nuit noire".

Cloche est ici en katakana et doit donc s'écrire Bell. La transposition rômaji du titre doit donc être "yamiyo ni hibiku akuma no Bell"

Sinon Cloche serait écrit en kanji et serait 鐘 = kane, mot que l'on trouve ainsi écrit dans le titre VO de l'épisode 16 (et qu'il faut comprendre comme étant les cloches d'un clocher d'église).

Bell est le nom de la planète d'origine des minuscules humanoïdes qui pilotent les "lucioles". Ils ont "pactisé avec le Diable" qu'est Véga.

Ces "lucioles" forment un "essaim", d'où le verbe "Bourdonner" qui semble plus approprié que "Résonner".

Il s'agit, de mon point de vue, d'un nouveau jeu de mots comme il en existe plein dans la série. A titre de rappel : Duke, qui s'écrit en katakana, est un nom propre qui ne doit pas être traduit par Prince. Si duke = duc ou prince en anglais, les auteurs ont voulu faire un jeu de mots en utilisant un prénom qui fait un clin d'œil à ce sens de prince. De même pour le nom propre Fried, car Friede signifie en allemand "de la Paix". Duke Fried est le Prince de la Paix mais il faut l'appeler Duke Fried !
Avoir combiné un mot anglosaxon avec un mot allemand est aussi porteur de sens, si l'on veut pousser plus loin. Bon je me suis encore éloignée de l'épisode désolée !

Pour refermer le hs je me rappelle qu'à l'époque je n'aimais pas employer le terme de "héros" et encore moins de "super héros" pour parler d'Actarus et (ou) de Goldorak. D'ailleurs je n'ai jamais vraiment été fan du genre des super-héros !

Pour en revenir au sujet, même si Daisuke a dit qu'il serait possible de le contacter, tout en regardant son médaillon, est-il envisageable de penser qu'il l'aurait regardé parce qu'il réfléchissait pour se convaincre qu'il pouvait partir avec Rigel et ses enfants, sans souci ?

Gurendaizä a écrit:

est-il envisageable de penser qu'il  l'aurait regardé parce qu'il réfléchissait  pour se convaincre qu'il pouvait partir avec Rigel et ses enfants, sans souci ?

Je ne comprends pas ta question. Actarus dit, en regardant le médaillon "on me contactera". Or il n'a aucun moyen de contact avec lui, sa montre de contact qu'il utilise au moins dans l'épisode 16 a disparu pour les besoins du scénario.

Donc s'il dit "on me contactera", c'est qu'à son propre avis, il a un moyen de contact tout de même. Et que le médaillon entre alors en jeu, parce que je ne vois aucun autre objet pouvant entrer en jeu, surtout qu'il le sort et le montre, ce médaillon.
Le tout est de comprendre ce que les auteurs ont voulu dire.
Le médaillon n'agirait alors que dans un seul sens, ce qui expliquerait qu'Actarus ne puisse pas s'en servir pour émettre.

C'est de l'ordre du plausible car ce médaillon a des propriétés (cf#49 et 58) mais je butte, car rien n'indique ailleurs que ce médaillon émet quelque chose de nature à alerter celui qui le porte tant que les 2 médaillons ne sont pas réunis. Sauf si on imagine que Goldorak est attaqué sans pilote à son bord et qu'alors il se produit un phénomène de nature énergétique. Mais bon, Goldo attaqué dans le Centre ça veut dire que tout est fichu.

Bref ! J'ai l'impression d'une sorte de confusion avec un manga… Peut-être qu'à l'époque des discussions ont lieu sur le rôle de ce médaillon, justement, et que le scénariste tente quelque chose qui sera abandonné, ce n'est pas la 1ère fois que l'on voit cela. Changeons alors de sujet !

Effectivement ma question est plutôt bizarre, je le reconnais d'ailleurs je ne savais pas trop comment la formuler ! Je voulais dire en quelque sorte qu'il sortait son médaillon et le regardait machinalement mais que cela n'avait aucun rapport avec sa réponse !

Mais bon ce n'est qu'une supposition de ma part, rien d'autre et qui n'est sans doute pas la volonté de l'auteur !

Gurendaizä a écrit:

Je voulais dire en quelque sorte qu'il sortait son médaillon et le regardait machinalement mais que cela n'avait aucun rapport avec sa réponse !

Ah ok ! Bah, oublions ce passage qui n'apporte rien finalement. L'essentiel est ailleurs

Petite précision que j'ai trouvée intéressante au sujet du choix BELL :
BELL = LA CLOCHE = DIE GLOCKE en allemand

https://fr.wikipedia.org/wiki/Die_Glocke

Le mythe des soucoupes volantes nazies a été ravivé dans les années 70 justement, paraît-il.

Merci Biniou !